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Les suivis post soins intensifs au CHU de Liège en sont à leurs débuts. L’implémentation de ces suivis doit être précédée d’un état des lieux de la continuité des soins après un séjour en soins intensifs. En effet, pour être le plus efficaces et efficients possible, ils doivent être le reflet d’une réalité de terrain. C’est dans ce but que cette étude qualitative voit le jour. L’élaboration de questionnaires pour mener des entretiens semi-dirigés est imaginée pour étudier les facteurs ayant un impact supposé sur la prise en charge post soins intensifs, à savoir : la charge de travail importante des médecins ; la lettre de sortie en inadéquation avec les besoins d’information actuels ; la méconnaissance du syndrome post soins intensifs ; un dépistage de ce syndrome peu répandu ; la perception des relations entre médecins intensivistes et généralistes. Les questionnaires sont déclinés en trois modèles, chacun d’eux s’adaptant à la catégorie de personnes interrogées. Les triades d’acteurs répondant aux interviews sont sélectionnées à partir d’un patient traceur, hospitalisé pendant au minimum 7 jours aux soins intensifs du CHU de Liège. De ce patient, sont sélectionnés son médecin généraliste et son médecin intensiviste. La récolte des points de vue de ces différents acteurs sociaux permet de cerner la problématique des suivis post soins intensifs sous différents angles. A l’heure actuelle, cinq intensivistes ont été interrogés. De ces données récoltées, il en ressort un réel besoin d’information quant au syndrome post soins intensifs, mais également, un besoin criant d’établir un cadre clair pour l’implémentation des suivis post soins intensifs. Les relations entre médecins généralistes et médecins intensivistes sont précaires, la transmission d’informations entre ces deux acteurs est défaillante. La charge de travail des médecins intensivistes est lourde. Le cumul de fonctions et de tâches (activité clinique, recherche et enseignement) ne leur permet que peu de perspectives pour qu’ils endossent les suivis post soins intensifs, sans qu’un cadre précis ne soit défini. Ces résultats préliminaires sont encourageants, ils relatent de la nécessité d’un tel état des lieux, afin de prendre en compte toutes les dimensions d’une problématique qui permettront une implémentation réussie des suivis post soins intensifs au CHU de Liège.
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Soins intensifs --- Tumeurs --- Urgences --- Thérapeutique
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Critical Care. --- Critical care medicine --- Soins intensifs
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Introduction: Les troubles cognitifs, déficits faisant partie du syndrome post soins intensifs, sont, de nos jours, encore trop négligés dans le domaine de la Santé. En effet, leur prise en charge neuropsychologique reste un coût important à charge du patient lorsque celui-ci ne présente pas de séquelles cérébrales à l’imagerie. La stimulation neuropsychologique semble être une alternative adéquate comme réhabilitation cognitive afin que les patients récupèrent une certaine qualité de vie. Objectifs: L’objectif de l’étude contrôlée randomisée est de tester l’impact de stimulations neuropsychologiques sur l’évolution des troubles cognitifs chez les patients sortis de soins intensifs. Méthodologie: Les patients ont été inclus lors des consultations post soins intensifs à 1,2,3,6 et 12 mois après leur sortie de réanimation. Les échelles cognitives MoCA et RBANS ont été administrées chez tous les patients lors du premier rendez-vous (T0). Les patients du groupe expérimental ont testé le site internet Memory Motivation (MeMO) durant un mois à raison de 2 à 3 séances de 20 minutes par semaine. Les patients du groupe contrôle n’ont pas eu d’exercices à réaliser à domicile. Tous les patients ont été revus un mois (M1) après leurs premiers rendez-vous. Les résultats de la MoCA et de la RBANS à T0 et M1 ont été analysés et comparés au sein de chaque groupe et entre les groupes. Résultats: La réhabilitation informatisée n’améliore pas de façon significative les résultats du MoCA et de la RBANS chez les patients ayant un MoCA < 26/30 à T0. Cependant, le score global de la RBANS a tendance à s’améliorer au cours du temps dans le groupe expérimental comparé au groupe contrôle. Quant aux scores de la mémoire différée et du langage, ils augmentent significativement au cours du temps et au sein des deux groupes. Conclusion: Au vu du nombre restreint de l’échantillon et du manque de compliance des patients, la réhabilitation informatisée n’a pas apporté de bénéfices significatifs chez les patients atteints de troubles cognitifs post soins intensifs. Mots clés: Syndrome post soins intensifs, troubles cognitifs, réhabilitation cognitive.
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